02 septembre 2012
Glock 31.
En 1994 la société Sig Sauer lance sur la marché un nouveau calibre à destination des forces de l'ordre le "357 sig".
Il s'agît d'une douille aux mêmes dimensions qu'une 40 S&W mais avec un collet rétreint à 9mm et aux parois plus épaisses pour supporter des pressions plus élevées.
La forme bouteille offre un avantage en terme de fiabilité d'alimentation mais pour un rechargeur elle a deux inconvénients:
-Tout d'abord il est nécessaire de lubrifier l'étui avant le recalibrage, ce qui prend du temps sauf à utiliser un RCBS lube die sur une presse à tourelle.Cependant on ne pourra pas se dispenser d'essuyer les cartouche avant de les ranger dans les boîtes.
-Les étuis s'allongent avec les tirs successifs et le raccourcissement au case trimer, tâche fastidieuse selon moi est obligatoire.
Avec une balle de 125gr on peut reproduire les performances d'une 357 magnum tirée dans un revolver à canon de 4" et avec l'avantage du pistolet à savoir une plus grande capacité.
J'ai essayé ce calibre dans un Glock 31 avec des balles d'un poids de 140gr.
La sensation est vraiment étrange, très difficile à comparer avec les autres calibres.
Je dirais que le recul semble identique au 9 para mais avec un relèvement plus important, le bruit en revanche est très impressionnant,semblable au tir d'une 357 magnum.
J'ai pris du plaisir avec ce calibre puissant mais peu violent.
Nous avons ensuite fait des tests sur des quilles de bowling, en comparant les résultats avec deux autres calibres, à savoir le 45 acp et le 40 S&W.
Cependant nous pouvons tirer quelques conclusions d'après ces essais.
-Le calibre 45acp propulse littéralement les quilles en arrière, presque lentement,sans grande violence mais surement, le poids de la balle de 230gr libère progressivement son énérgie et accompagne gentiment chaque quilles jusqu'au bord de la table.
-Le 40S&W avec balles de 180gr donne de bons résultats, poussant rapidement la quille vers l'arrière mais en fin de course l'énergie semble manquer, cependant les quilles finissent par tomber si elle sont touchées au bon endroit.
-Avec le 357 Sig les quilles sont sèchement abattues sur la table mais ont peu d'élan pour parcourir le trajet jusqu'au bord, il semble que ce calibre ne pardonne pas un tir non parfaitement ajusté, augmentant la difficulté.
Ce dernier résultat reste à confirmer car je ne suis pas tout à fait sure d'avoir toucher les quilles au bon endroit étant donné la haine viscérale que semblent me porter les Glocks.
En conclusion je dirais que le 357 Sig est un calibre agréable et même amusant mais qui ne détrône pas le 10mm auto disposant d'une puissance supérieure et d'une plage de rechargement beaucoup plus large.
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