Aujourd'hui est le jour de commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918 qui mit fin à la première guerre mondiale, la plus grande boucherie que le monde ait connu et qui a marqué le début du déclin de l'Europe dans le monde.
Au total cette guerre a provoqué la mort de 9 millions de personnes dont 1,5 million de Français, nous sommes le pays qui a eu le plus grand nombre de pertes comparativement à sa population.
Pour donner un ordre d'idée ce chiffre représente 5 fois les pertes américaines durant la seconde guerre mondiale.
Je n'aime pas les commémorations officielles du 11 novembre, les discours politiques que j'y ais entendu n'ont pas grand chose à voir avec cette guerre et le ton employé est très loin de ce que la descence m'impose.
Nous savons que nos aieux ont vécu dans des conditions épouvantables, dans les tranchées de champagne et d'ailleurs, dans la boue et le froid l'hiver, au milieu des rats qui leur couraient dessus durant leur sommeil.
L'odeur des cadavres de leurs copains en décomposition dans le no man's land à quelques dizaines de mètres d'eux parfois.
Tout ceci sans même mentionner les bombardements continuels, les assauts sur des tranchées truffées de mitrailleuses semant la mort sur des rangs entiers de jeunes patriotes.
Il est certes important de mentionner les souffrances endurées par nos braves soldats mais je pense que nous ne mentionnons pas assez le courage, l'esprit de sacrifice et la force de caractère des ces hommes et c'est un manque de respect à leur mémoire selon moi.
Durant ces tragiques années, notre armée n'a jamais cedé totalement, ne s'est jamais rendu, s'est toujours battu de toutes ses forces.
Comment décrire le courage des poilus de Verdun qui, isolés dans un trou d'obus depuis parfois 3 jours, au milieu de nulle part, ne sachant même pas si les Allemands sont arrivés à Paris et qui continuaient à se battre, au fusil, à la baionnette jusqu'à ce que leurs dernières forces les abandonnent ?
Grâce à cet héroïsme la France n'a pas été vaincue, comment aurait-elle pu l'être, on ne peut gagner face à un tel peuple.
Esperons que lors de la prochaine guerre, (le plus tard possible), nous saurons nous inspirer de l'esprit de ces soldats, si nous y parvenons nous resterons libres.
Très beau texte mon bougnia, et tellement vrai ! Deux membres de ma famille sont restés dans les tranchés dont l'un était prêtres et l'arrière grand-père de mes enfants est mort dans la Somme. A l'heure d'aujourd'hui, aucun peuple d'occident ne pourrait endurer de tels souffrances. Puissions nous nous en souvenir longtemps et puisse nos descendants n'avoir jamais à en endurer autant... à nouveau.
RépondreSupprimerPourtant avec l'an 2014 qui arrive à grand pas, j'ai peur que progréssivement les commémorations ne s'arretent, renvoyant définitivement cette terrible guerre dans les pages des livres d'écoles aux cotés des croisades et des insurrections de vendée. C'est dommage !