A la découverte du walther P99.

Cette après-midi j'ai rejoinds Ronan et j'ai découvert son nouveau pistolet, attendu depuis 4 mois et dont l'importateur aurait égaré une pièce (???).

La première chose qui surprend quand on le voir c'est sa taille, il est vraiment compact, peut-être encore un peu plus que le P228 et la finition est bonne je n'ai pas trouvé de traces d'usinage.
La prise en main est excellent, plus naturelle que sur un Glock, la crosse semble moins pentée.
Les organes de visée sont très clairs et la hausse dérivable est bien large et lumineuse, très supérieure à celle de mon mark 23.
Le pistolet est livrée avec 3 guidons de hauteurs différentes, en matière plastique comme la hausse, ils ont l'air un peu fragiles et s'abîment quelque peu au démontage. Ils sont donc interchangeables mais pas trop souvent quand même.
De même l'arme est livrée avec 3 dos de poignée de différentes épaisseur afin d'adapter l'arme à toutes les tailles de main, cet argument commercial est particulièrement reservé aux administrations, la police allemande est d'ailleurs dôtée de P99.

La seconde chose qui surprend sur ce modèle c'est l'emplacement des commandes ainsi que l'absence de chien externe, à tel point que j'ai douté d'y trouver une détente classique, double action/simple action.

En fait ce flingue est vachement bizarre il faut dire les choses comme elles sont ! :-)
Enfin je veux dire : L'ergonomie générale des commandes de ce pistolet est déroutante de prime abord.
Toutes ces commandes sont comme intégrées à la silhouette de l'arme qui ne présente aucune aspérités, propablement pour faciliter le dégainé rapide.
Ainsi, le levier d'armement est placé de manière classique, mais je n'ai pas réussi à trouver la commande du verrou de chargeur, elle est située à la naissance du pontet à la manière des H&K, sans l'intervention de Ronan je pense que je chercherai encore.

J'ai du mal à trouver mes mots pour décrire le système détente, je vais essayer d'être clair quand même.
En fait on tire pratiquement toujours en simple action car le percuteur s'arme quand on referme la culasse, une sureté est présente sous la forme d'une première bossette et d'un clic très net qui se fait entendre et ressentir à mi-course pour le premier coup.
Pour désarmer le percuteur il faut appuyer sur le rectangle placé à l'extérieur gauche de la culasse (voir la photo du post précédent). A ce moment le tir se fait en double action, cette dernière est par ailleurs très dure et la course est très longue, si le tireur parvient à faire partir le coup accidentellement il faut qu'il change de métier ou de loisir.

La séance de tir a été très agréable, l'arme pointe naturellement, les organes de visée clairs et la détente assez bonne donnent une impression de facilité même si le recul des 40S&W reste très présent du fait de la légèreté du Walther.
Sur appui l'arme donnet de bons résultats mais je dois dire que nos résultats à deux mains n'ont pas été très convaincant, mes impacts se promenaient dedans et autour du visuel à 25m et Ronan a encore du mal à s'habituer et a fait de nombreux coups de doigts, peut-être un peu d'appréhension du recul et il faut dire que les crises de fou rire répetées n'ont pas aidé à notre concentration.
En tout cas ce pistolet est très attachant, très agréable à tirer même s'il est vachement bizarre !