25 janvier 2015

Initiation au tir en France.

Ma belle-soeur et son mari nous ont fait la délicieuse surprise de venir passer noël avec nous.

Originaires des Philippines ils ont bien sûre visiter Paris et ses monuments et se sont fait harceler par les mendiants agressifs, si chers à notre belle capitale (ironie inside).

Loin du brouhaha parisien ils ont également découvert le tir à la mode provinciale, c'est à dire dans un stand en plein air situé dans un endroit bucolique.

Pour l'occasion j'ai apporté 3 armes de poing, à savoir un Colt .22 Target, un CZ SPO1 en calibre 9mm para et un Colt python en 357 magnum, le clou du spectacle en quelque sorte.

Ils avaient tous les deux une certaine appréhension vis à vis des armes, je les ais rassuré en leur expliquant que c'est un sentiment naturel et finalement plutôt sain.
En effet, la vision que les gens ont des armes vient généralement des films et de la télévision, ou elles ne sont qu'instrument de puissance et de mort.
Pourtant, une arme est un objet inanimé, sans conscience, si la personne qui la manipule connaît les règles élémentaires de sécurité et n'est pas animée de mauvaises intentions, alors le tir est un sport bien moins dangereux que le football ou le basket par exemple.

L'initiation a commencé avec le pistolet Colt en .22 long rifle équipé d'un point rouge panoramique de marque truglo.
Grâce au très faible recul et la visée instinctive il a été possible pour Christine et son mari Yamik de tenir le visuel de la cible à 25 mètres après disons, une vingtaine de cartouches tirées chacun.
Le travail sur la lâché, l'action de la détente, un des fondamentaux du tir est grandement facilité sur une arme de ce type.

Puis nous sommes passé au pistolet CZ SP01 en 9 para, Christine appréhendait le tir avec cette arme à cause du bruit des détonations, c'est une chose fréquente chez les femmes.
Yamik, quant à lui était impatient de tirer avec une arme telle qu'il les voit dans les jeux vidéos ou au cinéma.

Cette fois la maîtrise de l'arme a été plus compliquée pour eux, c'est la première fois qu'ils expérimentaient le recul d'une arme et je crois que le recul d'un pistolet est plus difficile à maîtriser qu'avec un revolver, probablement à cause du travail de la culasse.
Pourtant ils ont tous deux apprécié le tir et les sensations procurées.

Vînt alors le moment de sortir le python de son sommeil. Les yeux émerveillés de mes deux complices en disaient long sur le pouvoir de séduction de ce magnifique revolver, en fait cela marche à tous les coups !
Il s'agît d'une version à canon 6" en finition ultimate, c'est à dire en inox brillant, on peut dire que le revolver a une apparence spectaculaire.
Ils ont tiré des cartouches assez douces rechargées avec de la poudre Vitahvuori 3n37, cependant le .357 magnum est autrement plus pêchu que le .38 spécial.

Et bien ils ont adoré !

Le poids du lourd revolver et la poignée paychmayr en caoutchouc rendent le tir agréable et sans douleur, de plus la jolie flamme qui accompagne chaque coup a donné "la banane" aux deux tireurs novices et ils en ont redemandé !

Ce fut une bien belle journée pour nous tous, en sécurité et dans la bonne humeur.












17 janvier 2015

Anniversaire de la mort d'Yves Debay.

Cela fait un an aujourd'hui qu'Yves Debay est décédé en Syrie, victime d'une balle de sniper alors qu'il effectuait un reportage pour son magazine "ASSAUT" qui n'a malheureusement pas survécu à la mort de son fondateur.

Yves Debay était un grand Monsieur, un journaliste intègre, en dehors du système et qui connaissait son métier, et les armes ce qui est rare.